Les frères Garreau exposent au salon national Les Portes du Cuir

Depuis l’ouverture de la galerie d’art « Le Terrier » en décembre 2016 à Loches, les deux frères, Jérôme et Laurent Garreau, connaissent un succès grandissant. Laurent Garreau, ferronnier d’art s’associe aujourd’hui avec Julie Troncin, maroquinière, pour créer des œuvres de cuir et de métal. Rencontre avec les deux artistes avant leur départ pour le prestigieux salon Les Portes du Cuir qui se tient du 29 septembre au 1^er octobre en Dordogne (Nontron).

Le Terrier, c’est un « repaire d’artistes », tous les deux mois, une nouvelle exposition donne carte blanche à un artiste qui vient présenter son travail au milieu des œuvres de Jérôme et Laurent Garreau. En mars 2017, c’était au tour de la jeune maroquinière, Julie Troncin, de venir s’établir quelques temps dans la galerie. De cette rencontre, né un projet : créer des pièces mêlant cuir et métal. « Ces deux matériaux très présents sont difficiles à travailler ensemble. Notre travail permet d’allier ses deux forces pour que cela devienne une force supérieure » explique Laurent Garreau. Leur premier objet commun : une chaise à la ligne épurée, baptisée « Boox » (peau en maya), qui n’est pas qu’esthétique puisque l’on peut s’y installer confortablement ! Deuxième création : un luminaire en forme d’arbre, dont les abat-jour et feuilles sont en parchemin.

Du 29 septembre au 1^er octobre, ils participent aux Portes du Cuir, un grand rendez-vous qui convie tous les acteurs du monde du cuir, de la sellerie à la petite maroquinerie. Salon à la fois professionnel et grand public. Pour les deux artistes, c’est l’occasion de présenter leur travail et « de faire comprendre la ligne directrice, le pourquoi de l’association cuir et métal » précise Julie Troncin.

Côté Terrier, les deux frères sont positifs sur le bilan depuis l’ouverture de la galerie. « Pour nous, c’était juste une vitrine, de la communication. Nous avons renouvelé notre fichier clients. Tout ce que nous apporte le Terrier, c’est du bonus » explique enthousiaste Jérôme Garreau. Pour se développer, les artistes comptent sur un solide réseau, mais aussi sur la présence une fois par mois d’Olivier Nuzzo-Revol, commissaire-priseur, ancien galériste parisien, qui leur apporte un vivier d’artistes. Le Terrier devrait encore s’agrandir de 100 m² dans les prochains mois.